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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 08:57

jamais-ici-2

 

Communiqué – Les Alternatifs – 21/05/2013

 

 

Avec une participation massive de 40 000 personnes à la chaîne humaine pour enterrer le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, le rapport de force est renforcé pour dire au gouvernement et à AGO-Vinci : arrêtez les frais.

 

Les conclusions des rapports de la "commission du dialogue", du  "collège d'experts scientifiques" et de la "mission d'expertise de  l'impact sur l'agriculture", étrillent les espoirs des promoteurs du projet. Ceux-ci croyaient pouvoir continuer à tromper les citoyens mais ils doivent désormais répondre à toutes les questions posées.

 

Les « grands élus présidents des collectivités territoriales » impliqués dans le projet croyaient que la légitimité des délibérations imposées à leur majorité fidèle serait reconnue. Cette légitimité tant recherchée ne vaut que par la sincérité des débats. Cette sincérité a été trompée par les bases faussées des dossiers.

 

Il est donc temps maintenant de remettre à plat le projet et d’annuler la DUP.

 

La situation politique ne montre pas beaucoup de réponses positives du gouvernement aux espoirs des femmes et des hommes en des changements, maintenant. L’image déplorable des « affaires » et les renoncements aux promesses invitent le pouvoir à se ressaisir : une attitude responsable sur ce dossier de Notre Dame des Landes donnerait un signe d’humilité et de lucidité. Les socialistes au pouvoir le veulent-ils ?

 

Pour les Alternatifs, le calme retrouvé depuis l’opération Cesar ne doit pas déboucher sur une nouvelle offensive des promoteurs du transfert de l’aéroport de Nantes nous présentant un projet, version allégée, une fois passées les échéances électorales de 2014, municipales et Européennes.

 

Le projet doit être abandonné, maintenant !

 

Notre Dame des Landes,

plus que jamais culture de résistance !

 

NDDL 11 5 2013 (7)

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 11:23

Le Front de Gauche se félicite du succès historique de la marche du 5 mai. Un an après l’élection de François Hollande, cette manifestation a confirmé d’une part le refus du peuple de gauche de la politique d’austérité menée par le gouvernement, d’autre part la possibilité de rassembler une majorité alternative appuyant une autre politique. 

La présence de très nombreux syndicalistes, salariés d’entreprises en lutte et le caractère populaire de la marche forment de ce point de vue un grand sujet de satisfaction. De même que celle d’Eva Joly et de nombreux élus, responsables et militants d’Europe Ecologie – Les Verts qui constitue un événement majeur. Enfin le mot d’ordre de changement de régime qu’exprime l’appel à une 6ème République a largement irrigué la marche. 

La réponse du gouvernement n’a pas été à la hauteur de cette formidable aspiration. Au lieu de rassurer ceux qui ont permis la défaite de Nicolas Sarkozy il y a un an, Jean-Marc Ayrault a préféré dire une fois de plus sa sollicitude pour les chefs d’entreprise et annoncer la privatisation partielle d’entreprises publiques ! 

De son côté Manuel Valls joue de la provocation en minorisant outrageusement le nombre de manifestants. Cette marche établit un rapport de force, ouvre de nouvelles perspectives, galvanise les énergies mais elle doit surtout être le début d’un processus. 


C’est pourquoi le Front de Gauche, dans le même objectif d’élargissement que le 5 mai, propose d’ores et déjà d’autres rendez-vous dans les semaines à venir : 
 
 - La mobilisation aux côtés des syndicats le 16 mai en faveur de la loi d’amnistie sociale et de la loi interdisant les licenciements boursiers. 
 - Le maximum d’initiatives populaires le premier week-end de juin sur le même mot d’ordre que la marche du 5 mai contre l’austérité, la finance et pour la 6ème République sous des formes décidées localement : marches, rassemblement, etc… dans les régions et départements 
 - Le soutien à la marche des femmes contre l’austérité le 9 juin 
 - Les assises du 16 juin dont nous proposons la co-organisation à tous ceux, personnalités, associations, syndicats et forces de gauche qui partagent les objectifs d’une politique alternative à celle appliquée aujourd’hui par le gouvernement
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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 11:19



L'année 2013 marque une nouvelle étape dans notre combat contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes : les liens tissés entre les paysans, les élus, les 200 comités de soutien et les militants de la ZAD donnent la voie pour un abandon de ce projet.

Après les rapports accablants de la "commission du dialogue", du  "collège d'experts scientifiques" et de la "mission d'expertise de  l'impact sur l'agriculture", les promoteurs du projet sont encerclés par des contraintes de tous ordres, écologiques, politiques, économiques et même juridiques.


Symbole d'un système qui sacrifie les terres vivrières, l'emploi agricole et la préservation de la biodiversité, le projet d'aéroport et le développement du transport aérien sont aussi contraires aux objectifs de réductions d'émissions de gaz à effet de serre. 

Nous appelons donc à poursuivre la résistance, contre l'aéroport, contre le bétonnage des terres agricoles, contre la toute puissance de la multinationale Vinci, contre l'entêtement d' élus PS et UMP, et du gouvernement Ayrault à réaliser ceGrand Projet 
autant Inutile que dispendieux.

 Pour renforcer cette lutte, les organisations politiques
 signataires, membres du Front de Gauche appellent à construire nombreuses et nombreux la chaîne humaine autour de Notre Dame des Landes le samedi 11 mai.

Les sympathisant.e.s et militant.e.s du Front de Gauche opposants au projet d'aéroport ont rendez-vous sur la partie Est  de la chaine, route de NDL vers Grandchamps au niveau de la Chanais: RV FdG sur Chaine Humaine NDL 11 Mai(*)
Nous ne lâcherons rien, ni à Notre Dame des Landes, ni ailleurs !

Les Alternatifs, Fédération pour une Alternative Sociale et Écologiste, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, Parti de Gauche, Parti Communiste des Ouvriers de France, Fédération PCF du Morbihan, Fédération PCF de Vendée, Fédération PCF de la Sarthe, Convergence et Alternative

*: Si arrivée par Grandchamps ou Treillières (Porte 3 sur le site d'organisation http://www.chaine-humaine-stop-aeroport.org/fr/ ) : prendre la D326 direction Vigneux. Traverser la N137 sur le pont(route Nantes/Rennes), 1ère route à droite vers NDL (reste environ 1 km).
 
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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 17:32

 

 

 

 

 

SARTHE

 

Le Collectif 72 (Adecr 72, Unef 72, PCF, PG, FASE, Gauche  Anticapitaliste, Alternatifs, NPA) pour la marche contre la finance et l’austérité le 5 mai à Paris organise des cars au départ du Mans et Allonnes.

Un rendez-vous est fixé dimanche 5 mai à 9 heures place Raymond-Adelet (près du cinéma Le Royal) au Mans.

Un autre, à 8h30, au Mail à Allonnes

La participation aux frais est de 15 € (tarif général), 5€ (tarif de solidarité).

Cette marche entend protester et « mettre fin au règne de la finance », réclamer la fin de la politique d’austérité, s’élever contre l’ANI (le texte sur « la sécuristation » de l’’emploi),militer pour une VIè République.

Inscription et règlement :

 
Par courrier : au PCF 72, 78 avenue Jean-Jaurès 72100 le Mans (tél. 02-43-50-27-40), ou au PG 72, Maison des associations place d’Arcole 72100 Le Mans (06-63-35-99-37).
Par courriel : contactpartidegauche@gmail.com ou frontdegauchesarthe@orange.fr

 

 

 

 

MAINE ET LOIRE

 

POUR ANGERS, SEICHES, AVRILLE, SAUMUR :


Un départ d'Angers en car est organisé pour celles et ceux qui veulent y aller  

 
Le prix est de 25€ par personne (Prix de revient 30€)
Tout soutien financier militant bienvenu pour permettre de minorer le prix de place de certain(e)s ami(e) et camarades dans la difficulté.
Si vous ne pouvez pas être présent, aidez des camarades à partir, en répondant à la souscription départementale qui vous est proposée aussi, dans le formulaire d’inscription ci-dessous.

Rendez-vous départ :
Saumur  Parking Mairie - 7h00
Angers Place Rochefoucault - 8h00
Seiches Péage autoroute - 8h30 impératif, le car n’attendra pas !

 

Pour vous inscrire : site du Front de gauche 49 : https://frontdegauche49. wordpress.com/



POUR CHOLET :

Le départ pour les Choletais est fixé à 7h15 au péage Sud de Cholet.
Nous sommes transportés par les cars vendéens.
Le tarif par personne est d’environ 35 Euros.


Inscrivez-vous directement via l’adresse mail suivante :

frontdegauche85@orange.fr
indiquez : Nom, prénom, adresse mail, n° de portable pour le RDV de retour,
et précisez que vous partez de Cholet.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 11:12

      Notre camarade Gérard Fretellière a publié un article faisant le point concernant la réforme électorale. Nous le reproduisons intégralement ci-dessous.

     Son blog : http://gerard.fretelliere.over-blog.com/

 

 

    Lors de sa séances du 17 avril, l'Assemblée Nationale a adopté définitivement la nouvelle loi électorale qui sera applicable pour les élections municipales de 2014 et les élections départementales et régionales de 2015. 

 

     Ce ne fut pas glorieux : le Sénat a retoqué le projet à deux reprises ; seuls les socialistes ont voté pour lors du scrutin final (CONTRE : UMP, UDI, PCF et quelques radicaux ; ABSTENTION : écologistes et d'autres radicaux). Il est vrai que ce projet comporte des dispositions telles qu'il ne pouvait que créer une multiplication d'oppositions. 

 

     Je ne reviendrai pas dans le détail des analyses faites dans deux articles précédents (09/01/2013 et 08/02/2013) situés dans le rubrique "Démocratie et Autogestion". Cet article est juste une mise à jour agrémentée de quelques commentaires supplémentaires.


 

     Élections au Conseil Départemental (anciennement Conseil Général du Département)

 

     Les binômes.

 

     Chaque canton sera donc représenté par deux conseillers départementaux (un homme et une femme) élus solidairement. Ils figureront donc ensemble sur le même bulletin de vote, par ordre alphabétique. Chaque candidat du binôme aura un suppléant du même sexe qui le remplacera éventuellement. Si le suppléant démissionne ou décède, le siège restera vacant. Rien n'interdit les binômes familiaux !

 

     L'élection se fera au scrutin majoritaire à deux tours. MAIS, il y a une disposition importante : pour se présenter au second tour, il faudra avoir obtenu au moins 12,5% des voix des INSCRITS au premier tour. Donc, si le taux de participation est de 50%, il faudra avoir au moins 25% des voix exprimées (ou être l'un des deux premiers). Ce qui limite sérieusement la possibilité de triangulaires. Cette disposition prévue pour éliminer le Front National et pour obliger les candidats du Front de Gauche à se rallier au PS,  risque de se retourner contre ses auteurs comme on l'a vu récemment dans une partielle de l'Oise (candidate PS éliminée à l'issue du premier tour)

 

     Comme la loi interdit le "mandat impératif", chaque membre du binôme, une fois élu, fera ce qu'il voudra. Il pourra adhérer au groupe politique de son choix et voter comme bon lui semblera (éventuellement, voter le contraire de son binôme ce qui créerait un joyeux désordre). Le PS pourra être tenté de constituer des binômes associant des "satellites" (Verts, Radicaux de gauche...). Les notables constitueront des binômes avec des clampins ne leur faisant pas d'ombre ou avec un autre notable implanté dans une autre zone du nouveau canton. 

 

     Le président du conseil départemental sera élu au scrutin majoritaire. Puis on élira les membres de la commission permanente au scrutin de liste, paritaire et à la proportionnelle à la plus forte moyenne. Par contre, les vice-présidents seront élus au scrutin de liste paritaire majoritaire (majorité absolue obligatoire aux deux premiers tours)

 

     Quoiqu'il en soit, la moitié des conseillers généraux sortants perdra son poste. La bataille des investitures fera rage pour garder ou acquérir un canton.

 

     Le nombre de canton sera divisé par deux afin de conserver approximativement le même nombre d'élus départementaux. Sauf que désormais, le nombre d'élus sera pair. Tout département ayant au moins 500 000 habitants aura au moins 17 cantons et tout département ayant entre 150 000 et 500 000 habitants en aura au moins 13. On ne dit rien concernant les départements ayant moins de 150 000 habitants.

 

     Ceci va entraîner un bouleversement de la carte des cantons

 

     En effet, le nombre d'habitants de chaque canton devra correspondre à la moyenne départementale.

 

     Par exemple, en Sarthe, si on conserve 40 conseillers donc si on a 20 cantons, la taille moyenne sera de 540 000/20 = 27 000. C'est la population de la Communauté de Communes de Sablé : donc, le canton nouveau devrait beaucoup ressembler à l'ancien. Dans l'agglomération du Mans, on aurait 7 cantons (donc 14 conseillers) au lieu de 10. Par contre, le nombre de cantons ruraux sera considérablement réduit et les cantons du nord ouest du département seront de grande taille.

 

     Dans certains départements, les nouveaux cantons couvriront des superficies supérieures à bien des circonscriptions électorales d'autres départements. La loi permet des dérogations : la différence de population entre le canton le plus peuplé et le moins peuplé pourra varier dans un "tunnel" (de plus ou moins 20 ou 30% ??). 

 

     Est-ce que la carte des cantons correspondra à la carte des intercommunalités ? Pas sûr même si les intercommunalités doivent désormais dépasser les 5 000 habitants. Ce qui est, par contre, probable, c'est que un canton pourra désormais être divisé en plusieurs circonscriptions législatives. Il est certain que les électeurs vont s'y retrouver !!!

 

     Le redécoupage promet de sérieuses empoignades dans l'année à venir. Il doit être achevé avant l'automne 2014 pour des élections repoussées d'un an (donc en mars 2015)

 

     Un autre choix était possible : la proportionnelle. 

 

     C'était la position du Front de Gauche et des écologistes. Elle était plus simple et plus démocratique. Le PS s'y est opposé. Or, le mode de scrutin adopté va renforcer le bipartisme. 

 

 

     Élections au conseil municipal et aux intercommunalités (exemple : communautés de communes)

 

          Principal changement : élection des conseils municipaux à la proportionnelle pondérée dès 1 000 habitants

 

     Jusque là, pour qu'il y ait obligation de présenter une liste complète, le seuil était de 2 500 habitants MAIS, il fallait atteindre le seuil de 3 500 pour qu'il y ait la proportionnelle pondérée. 

 

     Avec ce changement, la majorité des Français votera à la proportionnelle pondérée mais la majorité des communes gardera l'ancien système. Ce qui montre qu'il y a un nombre considérable de petites et très petites communes. 

 

     Des journalistes ont écrit que l'abaissement du seuil allait favoriser le Front National qui serait assuré d'être représenté dans plus de conseils municipaux. Remarque fort bizarre car elle suppose que le FN ait les moyens de présenter des listes dans les gros bourgs. Ce qui est loin d'être démontré. 

 

     Les partisans de la loi se félicitent du fait que l'opposition sera représentée dans un plus grand nombre de communes. Encore faudra-t-il qu'il y ait, au moins, deux listes. Et quand bien même il y aurait plusieurs listes, il faudrait que celles ci soient vraiment différentes dans leur programme. Ce qui est loin d'être ce que l'on constate. 

 

     Seule la parité triomphera à coup sûr. 

 

     Contrairement à ce qui avait prévu pendant un certain temps, le nombre des élus ne change pas sauf pour les communes de moins de 100 habitants qui passent de 9 à 7 conseillers. par contre, pas de conseillers supplémentaires ou de conseils d'arrondissement à Toulouse, 4ème commune de France. Enfin, les arrondissements les moins peuplés de Paris perdent des élus et les plus peuplés en gagnent.

 

     A noter que, dans les communes de moins de 1 000 habitants, on ne pourra plus être candidat au second tour sans l'avoir été au premier sauf si le nombre de candidats est inférieur au nombre de conseillers à élire.

 

     Autre changement : modification du mode d'élection dans les intercommunalités.

 

          - Pour les communes de plus de 1 000 habitants: 

 

     La liste des candidats devra indiquer clairement quels sont ceux qui seront candidats pour être élus dans les intercommunalités. C'est le système dit du "fléchage". Pour plus de "lisibilité", la liste fléchée sera annexée au bulletin de vote municipal.

 

     Concrètement : tous les candidats du premier quart de la liste seront candidats à une place à la Communauté de Communes ou autre intercommunalité (donc, à Sablé, les 8 premiers car il y a 33 postes à pourvoir au Conseil Municipal) ; tous les autres candidats à l'intercommunalité seront pris dans les trois premiers cinquièmes. De fait, la quasi totalité des 60 % les mieux placés sur la liste municipale sera candidate pour l'intercommunalité.

 

     Remarque importante : la liste "fléchée" devra être paritaire. Et si un élu à l'intercommunalité décède ou démissionne, il sera remplacé par le suivant de liste de même sexe.  

 

          - Dans les communes de moins de 1 000 habitants

 

     Pas le choix : les élus à l'intercommunalité seront désignés dans l'ordre du tableau. Formule qui signifie que l'on commence par le maire puis que l'on continue par les adjoints, en commençant par le premier. 

 

          Conclusions :

 

          - L'opposition sera représentée - pour chaque commune de plus de 1 000 habitants - dans les intercommunalités

 

          - Les conseillers communautaires ne seront plus élus par les conseils municipaux ou de façon très indirecte (le vote du Bureau Municipal dans les communes de moins de 1 000 habitants vaudra élection au conseil communautaire)

 

          - Les parlementaires du Front de Gauche  se sont opposés à la loi pour cette seconde raison. Cela peut paraître rétrograde mais, à y regarder de près, on comprend pourquoi. En effet, l'intercommunalité est censée être de forme fédérale : les communes délèguent à l'intercommunalité des compétences diverses. Or, la désignation des membres des conseils communautaires échappe aux communes. Par ailleurs, le redécoupage des intercommunalités sous Sarkozy a été un modèle d'entorses à la démocratie. Pour autant, il n'y aura pas de débat sur les orientations des intercommunalités qui, pourtant, ont un pouvoir croissant. la seule solution démocratique aurait été de faire des intercommunalités des entités spécifiques comme le département ou la région. Donc : élection directe des élus aux conseils communautaires. Quitte à supprimer les communes membres. Là, on reste au milieu du gué !

 

          Le nombre d'élus des différentes communes dans l'intercommunalité devra être décidé avant le 31 août 2013.

 

          L'élection du président et des vice-présidents des intercommunalités se fera selon les mêmes modalités que pour le conseil départemental.

 

 

     Post Scriptum : En cherchant les derniers détails de la loi, j'ai découvert que Mme Tolmont, députée de ma circonscription, avait créé un blog. Celui-ci est bien fait au niveau technique mais bien peu politique.

 

 

 

 

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 17:30

Un ministre socialiste pratiquant la dissimulation et l’évasion fiscales fait désordre, surtout quand ce ministre est représentatif, parmi d’autres, de la main tendue par François Hollande à la finance et le propagandiste zélé des sacrifices pour les classes populaire. Et voir s’indigner des journalistes habituellement zélateurs du libéralisme, qui hier pourfendaient les "procédés douteux" de confrères plus combatifs, est assez étonnant. 

Hélas, les mesures de "moralisation de la vie politique" proposées par le pouvoir ne s’attaqueront qu'aux effets, pas aux causes. 

"Trop de démocratie tue la liberté d'entreprendre !

Sous le terme de "gouvernance", qui relègue au rang de vieilleries superflues le conflit politique et social, voire le vote lui même, pointe la tentation autoritaire. Les oligarchies et les gouvernements qui appliquent leur politique, veulent imposer partout en Europe, contre la volonté des peuples, des politiques d'austérité et de régression sociale. 

On se souvient de la rage des dominants après la victoire du NON au projet de Traité Constitutionnel Européen en 2005, et leur promptitude à contourner la volonté populaire. Leur réponse est de plus en plus la concentration, l’opacité, la mise hors du contrôle citoyen des procédures de décision. 


Et ce déni de démocratie s'accompagne du matraquage de la pensée unique économique libérale, du recours à des experts qui ne sont le plus souvent que la voix de leur maître, la finance. 

Du pareil au même ... 

En France, comme au niveau de l’Union Européenne, il s’agit de vider la démocratie de tout contenu réel. pour laisser le champ libre aux marchés Et qu’importe, au bout du compte, qu’équipes de "gauche" ou de droite se succèdent, puisque le coeur du système est préservé. Le "Financial Times", journal bien représentatif des milieux d’affaires britanniques, se consolait avant le premier tour des élections italiennes, de l’échec prévisible de Monti, candidat du système financier, en espérant un gouvernement stable de centre gauche à même de garder le cap. 

Pour une démocratie active 

Elle doit s’appuyer dès à présent sur une démocratisation radicale de la démocratie représentative : système électoral proportionnel, parité, non cumul et limitation du nombre de mandats successifs, lutte contre la professionnalisation, limitation des pouvoirs des exécutifs (gouvernement, maires, présidents de département ou de région etc…) au profit d'assemblées élues, rejet du Présidentialisme... 

Au delà, un processus constituant est nécessaire pour ouvrir la voie à une démocratie active, sociale et écologique. Mais rien ne se fera sans le développement de contre-pouvoirs, syndicaux, associatifs, la mobilisation populaire, l’expérimentation autogestionnaire. La conquête de droits nouveaux, politiques, sociaux, notamment dans les entreprises est aussi une priorité. 

L'égalité des droits, c'est notre réponse à la mobilisation de la droite et de l'extrême droite, comme aux discriminations. Enfin la mise hors marchandisation, de larges secteurs comme la santé ou l’éducation est un butoir contre la dictature, molle ou brutale selon les cas, du capitalisme financiarisé. 

Ensemble contre l’austérité 

Que les gouvernants ne soient pas des évadés fiscaux n’est pas une mauvaise chose, mais la question clé demeure : resteront-ils les gestionnaires loyaux des intérêts de l’oligarchie ? En France, le gouvernement garde l’oeil rivé sur les taux d’intérêt et les ukases des agences de notation, et il a porté à bout de bras l'accord ANI entre le MEDEF et certains syndicats, accord qui place les salarié-e-s en position de faiblesse face aux pressions patronales...
Il faudra plus que des mesures de moralisation de la vie publique pour changer 

Reprendre la rue pour ne pas la laisser à la droite et aux fascistes, rejoindre les mobilisations populaires contre l'austérité et la précarisation qui se multiplient, notamment en Europe du Sud, c'est le moment ! 
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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 19:23


Bulletin rédigé et publié par 6 organisations du Front de Gauche - dont Les Alternatifs - qui ont décidé d'un processus de rapprochement organisationnel. 
 
Pour lire ce journal, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous : 
http://www.alternatifs.org/spip/IMG/pdf/traitd_union3.pdf


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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 22:05

Cher-e-s ami-e-s écologistes,


 

Parce que nous savons que vous êtes comme nous :

• Persuadés que c'est en en finissant avec l'oligarchie, qui ne raisonne pas dans le sens de l’intérêt de la majorité de la population et de la planète mais dans le sens d'une minorité privilégiée, que nous engagerons enfin la véritable transition écologique

• Convaincus que c'est en allant vers plus de démocratie que des projets respectueux des impératifs sociaux et environnementaux pourront voir le jour

• Attachés à la nécessité d'un débat public libre, ouvert et non-violent et au principe de souveraineté populaire

 

Nous vous invitons à faire partie des signataires de l'appel des écologistes à la grande marche citoyenne pour la 6e République du 5 mai à Paris.

En espérant pouvoir vous compter parmi nous,

 

Nous vous invitons à relayer largement et signer cet appel directement en ligne sur :


  http://www.marchepourla6eme.fr/?p=237

 

 

Amitiés écologistes et écosocialistes

 

 

 

 

 

Appel des écologistes


à la grande marche


citoyenne


du 5 mai


pour la 6e République


 

Nous, militant-e-s écologistes, le constatons chaque jour : la question démocratique, par exemple à travers les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII), vient percuter l'urgence écologique.

 

Nous affirmons que la nécessaire bifurcation écologique de nos sociétés passe par une refondation des institutions de la République. Que nous l’appelions écosocialiste, alterdéveloppement, objection de croissance, 6e République ou autrement, tou-te-s nous voulons un système démocratique écologique et social au service des citoyen-ne-s.

 

Aujourd'hui les grandes décisions en matière d’énergie et d'aménagement du territoire n'impliquent pas ou peu les citoyen-ne-s. Pire, elles s'élaborent souvent dans l'opacité la plus totale ou en refusant d'entendre les mobilisations populaires.

 

Projets d'aéroport de Notre Dame des Landes, de lignes à grande vitesse, construction de l'EPR de Flamanville, site d'enfouissement de déchets nucléaires à Bure sont aujourd'hui autant de symboles de la confiscation de la souveraineté populaire et de projets qui accaparent l'argent public, en totale contradiction avec les discours austéritaires.

 

Les scandales financiers et les confits d'intérêt ne se cantonnent pas aux paradis fiscaux et autres banques suisses. Des soupçons de corruption planent sur les agissements d'Areva au Niger ; des conflits d'intérêts pointent les travaux du Lyon-Turin, des élus et l'entreprise Vinci ; la puissance des lobbies pétroliers et pro-gaz de schiste se confirme chaque jour.

Le Débat National sur la Transition Énergétique exclut d'emblée le nucléaire, un certain nombre d’associations environnementales se voient retirer leur agrément et se trouvent de fait exclues des négociations gouvernementales... Pourquoi ?

 

De leur côté, les politiques européennes - même si elles ont permis de nombreux progrès en matière de protection de la faune et la flore et sont souvent un recours précieux pour le monde associatif et les mobilisations (comme le montre actuellement le dossier de Notre -Dame-Des-Landes) - n'envisagent la solution à la crise climatique que par la domination du marché. En témoignent les directives de privatisation et de mise en concurrence de l'énergie, de libéralisation du rail, ou encore le marché des quotas d'émission de CO2. Elles n'envisagent l'évolution de l'agriculture que par toujours plus de concurrence et de fichage des paysans et de leurs cheptels.

 

La course à la surconsommation est une manière d'orienter les désirs vers des biens destructeurs des écosystèmes, forcément créateurs d'inégalités et de frustrations. L'engagement citoyen dans une démocratie réelle, les liens sociaux, la beauté, l'art, la poésie, etc. peuvent à l’inverse s'offrir de manière infinie aux désirs de chacun et chacune.

Toutes ces décisions où le dogme capitaliste et productiviste prime sur l'intérêt des populations et des écosystèmes sèment le doute et la colère. La mainmise des lobbies financiers et économiques sur le politique affaiblit le débat public et mine la démocratie. Elles détournent les citoyen-ne-s de l'engagement avec les élu-e-s pour le bien commun.

 

Dans un domaine aussi fondamental que la préservation des conditions de la vie humaine sur terre, le peuple doit être souverain. De nouveaux mécanismes démocratiques doivent être élaborés. Ces changements doivent avoir lieu à tous les niveaux de la société (municipalité, territoires, entreprises etc.). Ces nouvelles formes de la démocratie sont nécessaires y compris dans le monde économique avec le retour de l'idée coopérative, le renforcement des pouvoirs des salariés et de leurs représentants sur la définition de ce qui est produit et comment on produit. Ouvrir le débat sur la 6e République c’est débattre du droit de vote des étrangers, des budgets participatifs y compris d'investissement, de la révocabilité des élus et le suivis des promesses de campagne, du référendum d'initiative populaire, des droits de saisine des conseils municipaux via des pétitions citoyennes, etc.

C'est aussi une révolution des cœurs et des esprits qui est nécessaire. Nous appelons à une insurrection des consciences.

 

Nous soutenons l'exigence d'assemblées locales débouchant sur une assemblée constituante permettant d'instaurer des droits écologiques et sociaux, l'instauration d'une règle verte pour des politiques publiques de planification écologique d’une 6e République.

Pour toutes ces raisons nous, militant-e-s écologistes, appelons toutes celles et ceux qui veulent enfin faire rimer écologie et démocratie, à la grande marche citoyenne pour la 6e République le 5 mai 2013 à Paris

 

 

 

Premiers signataires : 


Paul Ariès, Directeur de la rédaction du journal La vie est à nous ! / Le Sarkophage et de la revue les Z'indigné(e)s

Corinne Morel Darleux, Secrétaire nationale à l'écosocialisme du Parti de Gauche

Michael Löwy, directeur de recherches émérite au CNRS

Stéphane Lhomme, Directeur de l'Observatoire du Nucléaire

Jacques Testart, directeur de recherche à l'Inserm

Anita Rozenholc, comité de rédaction d'Ecorev

Mathieu Agostini, Président de la commission Écologie du Parti de Gauche

Matthieu le Quang, Enseignant chercheur à l'Instituto de Altos Estudios Nacionales de Quito (Equateur)

Anne Isabelle Veillot, Secrétaire Nationale du Parti Pour la Décroissance

Myriam Martin, Gauche Anticapitaliste

Laurent Garrouste, Gauche anticapitaliste

Stéphane Lavignotte, militant écologiste

Jean-Jacques Boislaroussie, Porte parole des Alternatifs

Roland Mérieux, Exécutif national des Alternatifs

Guillaume Blavette, Collectif Stop EPR - Ni Penly Ni ailleurs

Silvain Pastor, Ancien conseiller régional Verts de Languedoc-Roussillon

Arno Munster, Philosophe

Gilles Monsillon, FASE

Marie Bixel, Militante écologiste FASE 71

 

 

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 09:10


  
Images intégrées 1Chers adhérents, chers sympathisants,

Vous souhaitez vivre sans le risque d'un Fuku-Chinon.
Vous êtes convaincu qu'une autre politique énergétique est possible en France.
Vous souhaitez convaincre d'autres citoyens.

Rejoignez-nous, le vendredi 26 avril, à partir de 18h, place du Ralliement à Angers.
pour une action nationale : Tchernobyl-Day

A l'occasion du 27 anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl et un peu plus de  2 ans après celle de Fukushima, dénonçons cette industrie mortifère, exigeons la sortie du nucléaire !


Au programme : 

De 18h à 19h : Chaîne humaine 
Encerclons le Ralliement et invitons les autres citoyens à participer à la chaîne. 
Apporter vos masques du déni et de quoi faire du bruit.
Chacun pourra laisser un message.

de 19h à 19h45 : apéro et pique-nique citoyens 
Envahissons le Ralliement et partageons un moment convivial. 
Apporter nappe, couverts, du boire, du manger, de la bonne humeur, des instruments de musique...

de 20h à 22h : Assemblée Générale de Sortir du nucléaire 49
Rendez-vous au local inter-associatif au 22 rue de Maine (à proximité du MIN)


Ensemble, refusons que cette industrie empoisonne nos vies ! Barrons la route à l’uranium, bloquons la chaîne du combustible et ouvrons la voie aux alternatives !

Nucléaire : De la mine aux déchets, nous sommes tous concernés



Sortir du nucléaire 49
Ni déchets, ni effet de serre - Association locale - Membre du Réseau Sortir du nucléaire (>850 associations)
http://sdn49.hautetfort.com/  http://www.facebook.com/sortirdunucleaire49

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 08:18
 Ce n’est PAS (encore) le nombre d’adhérentEs aux Alternatifs...

 

…c’est le total en euros des dons reçus début avril 2013 pour la souscription législatives des Alternatifs.


Il s’agit d"éponger, ou au moins de réduire fortement, le déficit de 54.000 Euros lié à notre présence aux législatives
Le montant des dons est parfois important merci !

 

Il nous reste encore à trouver près de 15 000 €


Chaque don, petit ou gros, nous sera utile. Nous comptons sur vous.

 

Comment aider ?


Adresse d’envoi :

Les Alternatifs souscription -  40, rue de Malte 75011 Paris


Chèques à l’ordre de :

"Association de Financement des Alternatifs"  (les dons ouvrent droit à déduction fiscale 66% pour les heureuses/eux contribuables !)

 

Merci d'avance

 

Et il est toujours possible d'adhérer aux Alternatifs

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