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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 22:10

TOUS AU LUDE


SAMEDI 15 JUIN

 

RENDEZ VOUS à 14 H

 

AU MAIL



CANDIA DOIT VIVRE AU LUDE !

 

Rappel du communiqué des collectifs sud Sarthe

du Front de Gauche

et d'Europe Écologie Les Verts

Au côté des salariés de Candia-Le Lude depuis début novembre, les collectifs sud Sarthe du Front de Gauche et d'Europe Écologie Les Verts ont pris connaissance avec stupeur des déclarations faites par le Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. Sans doute Stéphane Le Foll a-t-il exprimé son soutien aux salariés Mais un soutien en forme de faire-part d'inhumation puisque limité à la seule question des indemnités de licenciements.

Que dans le cadre du très mal nommé « Plan de Sauvegarde de l'Emploi », les salariés et leur syndicat s'efforcent d'arracher à SODIAAL Candia des indemnités les plus conséquentes possibles est parfaitement légitime. Elles resteront en tout état de cause sans commune mesure avec l'ampleur du préjudice que la disparition de la laiterie créera pour eux-mêmes et leurs familles, pour nombre d'acteurs économiques extérieurs au site, pour la commune du Lude et les collectivités locales environnantes et, à terme, pour nombre de producteurs de lait. 
La responsabilité du groupe SODIAAL est écrasante. Il n'en est pas moins préoccupant que le ministre de l¹Agriculture et celui du Redressement productif n'aient pas la moindre perspective à proposer pour fédérer les énergies des acteurs locaux et imposer à l'un des tous premiers groupes laitiers européens d'assumer ses responsabilités vis-à-vis des habitants et d'un territoire dont il a largement tiré profit. 
Il faut le redire : l'usine du Lude est une unité industrielle moderne et rentable. Son démantèlement n¹est pas acceptable alors que la société Candia bénéficiera dès cette année, selon l'expertise Syndex, d'un pactole de 2 millions d'euros par an au titre du Pacte Compétitivité Emploi voulu par l'actuel gouvernement. 

Continuité de la production, diversification, reconversion ? Les salariés de Candia ne manquent pas de propositions pour assurer la pérennité des emplois et du site industriel. 

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 08:22
Les Alternatifs condamnent la répression extrêmement violente exercée par le gouvernement Erdogan sur les personnes participant à la mobilisation de défense du parc Gezi dans le quartier de Taksim à Istanbul.

Nous réaffirmons notre solidarité avec les militant-e-s « rouges et verts » de Yeşil ve Sol  dont certain-e-s militantes ont été sévèrement blessé-e-s, et à leur lutte contre la destruction du parc visant à en faire un centre commercial géant et une grande mosquée.

Plus globalement, Les Alternatifs apportent leur soutien au mouvement qui se développe au sein de la population turque, selon ses propres termes, contre l'autoritarisme, pour la liberté d'expression, pour une politique respectueuse de l'humain et de l'environnement, pour une vie plus humaine et plus égalitaire.

N.B. Nos camarades de Yeşil ve Sol  (Verts et Gauche http://www.yesilvesol.org/) ,  qui ont été parmi les premiers à se mobiliser, sont partie prenante, avec les Alternatifs, de la coordination internationale Rouge et Verte (RAGA)

 


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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 08:19

 


Clément Méric, jeune syndicaliste âgé de 18 ans et militant antifascite a été assassiné par des membres de mouvances d'extrême droite radicale, dans un contexte de violences fascistes qui s'est amplifié ces derniers mois, entre autres a la faveur de campagnes homophobes ou racistes. 

 Les Alternatifs saluent sa mémoire et s'associent à la peine et à la colère de ses camarades de Sud Etudiants et des combats antifascistes 




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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 21:43

Samedi 8 juin 2013


de 17 h à 23 h


à la Fonderie


6 heures pour la Palestine



17 h Ouverture


________________


17 h 15 Intervention de Denis SIEFFERT

Directeur de la rédaction de POLITIS

Spécialiste du conflit Israélo-Palestinien

Où en est la Palestine ?

Après son admission partielle à l’ONU, quelles perspectives pour l’Etat Palestinien ?


Jack VERITE, manceau, a accompagné Denis Sieffert

en Israël et Palestine,

il nous livrera également ses impressions.


________________________________

 

19 h

“Route 60 : un itinéraire au delà des frontières”

Film d’Alaa Ashkar en présence du réalisateur


____________________________________________

 

20 h 30 Repas


Participation aux frais 12 €

Tarif spécial Enfant 5 €  - Ado 8 €


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Inscriptions avant le 5 juin à Afps72@yahoo.fr

ou en téléphonant au 06 75 81 22 56

Bon de soutien de 5 € pour les frais d’organisation

Gratuit pour ceux qui le souhaitent

 

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Localisation de la Fonderie :

Début rue St Pavin des Champs

Tramway Station Lafayette

 

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Association France Palestine Solidarité LE MANS

4 rue d’Arcole 72000 LE MANS afps72@yahoo.fr

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Pendant toute la manifestation

Vente de livres, documents sur le conflit, produits Palestiniens

Table de presse spéciale POLITIS

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Site AFPS

http://www.france-palestine.org

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 11:31

 


Vous connaissez la BEI ? La Banque européenne d’investissement. Créée en 1957 par le traité de Rome, c’est la banque de l’Union européenne. Les actionnaires sont les 27 Etats membres de l’UE. Chaque Etat est représenté par son ministre des finances ou la personne qu’il délègue. Les décisions se prennent à l’unanimité. 

Et la BERD ? Banque européenne pour la reconstruction et le développement, créée en 1991 pour encourager les pays d’Europe de l’Est à s’adapter à l’économie de marché. Les actionnaires sont un grand nombre d’Etats, l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement. La France est représentée au Conseil d’Administration par une personne désignée par le ministre des finances. Donc, c’est le ministre socialiste Moscovici qui est responsable des décisions prises par ses représentants dans ces deux banques. 

Or, selon le Canard Enchaîné du 29 mai 2013, la BEI accordé en 2009 à Renault un prêt de 200 millions d’euros pour construire une usine au Maroc et, fin de l’an passé, un crédit du même montant à Ford Europe pour financer d’importants investissements en Turquie au moment où Ford Europe supprimait 4.500 emplois en Belgique et en Grande-Bretagne. 

Toujours selon mon palmipède préféré, la BERD a offert en 2012 à PSA, qui ferme son usine d’Aulnay, un prêt de 110 millions pour la production de voitures en Russie. Un prêt de 100 millions doit ’être octroyé à l’équipementier automobile Faurecia (filiale de PSA), qui vient de décider de la suppression de 3000 emplois en Europe occidentale, pour financer ses activités au Maroc, en Russie, en Tunisie et en Turquie. 


Chaque fois, le représentant de Moscovici a le pouvoir de bloquer ces incitations et ces aides à la délocalisation. Que du contraire, il les approuve. Ainsi donc, une des plus importantes personnalités « socialistes » du gouvernement est directement complice des délocalisations. A chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 21:59



En mettant fin à l'hébergement d'une famille demandeuse d'asile et en condamnant une petite fille de 11 ans à dormir dans la rue, le préfet de la Sarthe et les services chargés de l'urgence sociale ont porté une atteinte intolérable à une liberté fondamentale qu'est le droit à l'hébergement d'urgence reconnu à toute personne sans abri et qui se trouve dans une situation de détresse médicale, psychique et sociale.

Au bout de combien de nuit dans la rue les autorités préfectorales estimeront-elles que le seuil de l'intolérable est franchi ?

Nous n'acceptons pas et nous n'accepterons jamais que des enfants et des familles parce que pauvres ou étrangers soient condamnés à la rue et la détresse.

 



Pour exiger un hébergement pour cette petite fille et sa famille


mais aussi pour toutes les personnes qui vivent cette situation,



Pour exiger des pouvoirs publics le respect du droit à l'hébergement,

 

nous appelons à un :

 

Rassemblement

 

 

lundi 3 juin


à 18h


place de la préfecture

 

au Mans

 

"un toit, c'est un droit"



Réseau Education Sans Frontière le 31 mai 2013

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:27

Réformer les retraites dès cette année, réformer le marché du travail, réformer l'assurance chômage, simplifier la législation sur les heures d'ouverture des magasins, supprimer les tarifs réglementés du gaz et de l'électricité, généraliser l'ouverture du rail au privé, simplification administrative de l'Etat et décentralisation, transférer la fiscalité sur le travail vers l'environnement et la consommation : les "recommandations" de la Commission européenne à la France rendues publiques ce mercredi sont explicites (lire la dépêche AFP ci-dessous). La Commission européenne exige un nouveau tour de vis d'austérité contre les salariés, les chômeurs et les services publics pour "gagner en compétitivité". 


Les réponses de François Hollande et du gouvernement Ayrault ne font, hélas, aucun doute car c'est la même feuille de route qu'ils se sont donnés, les mêmes potions libérales qu'ils veulent imposer au peuple.


Comme l'affirme l'appel de Lisbonne, qui sert de ciment aux appels à se rassembler samedi 1er juin partout en Europe - et à Nantes à 15 heures Place du Change - : 


"L’Europe subit une violente attaque du capital financier représenté par la Troïka (FMI, BCE, CE) et par les différents gouvernements qui appliquent les politiques concoctées par ces institutions qui méprisent les personnes. Nous savons que cette offensive vise à faire plier les peuples en les rendant esclaves de la dette et de l’austérité. Cette attaque concerne toute l’Europe et elle doit être également vaincue par la lutte internationale. Chacun-e de nous, dans chaque pays, dans chaque ville, avec ses spécificités, ressent dans ses chairs les mesures qui détruisent les droits conquis par des décennies de luttes ; des mesures qui aggravent le chômage, qui privatisent tout ce qui peut être rentable et qui conditionnent la souveraineté des pays avec la propagande de « l’aide externe ».



29/05/2013 à 15:09 - Dépêche AFP
"Bruxelles demande à la France de réformer ses retraites dès cette année 

La Commission européenne a demandé mercredi à la France de prendre des mesures dès cette année pour réformer son système de retraites et le ramener à l'équilibre "pour 2020 au plus tard", dans le cadre de ses recommandations économiques aux Etats membres. Cette recommandation intervient alors que le gouvernement français entend proposer à l'automne une nouvelle réforme des retraites, après celles de 2003 et 2010. Une concertation va s'engager entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors d'une conférence sociale les 20 et 21 juin. Les principes de la réforme sont déjà connus, centrés sur un allongement de la durée de cotisation et non sur un nouveau recul de l'âge légal. 


La recommandation faite par Bruxelles s'inscrit dans le cadre des six mesures demandées mercredi à Paris pour doper sa compétitivité. Plusieurs mesures avaient déjà été exposées en 2012, notamment la réforme du marché du travail et l'ouverture de certaines professions comme les notaires ou les taxis. La Commission veut en effet renforcer la compétitivité des services en agissant sur les professions réglementées via la suppression des quotas et autres restrictions juridiques. 


Elle préconise également de simplifier la législation sur les heures d'ouverture des magasins. 

Elle souhaite que Paris supprime les tarifs réglementés sur le gaz et l'électricité et ouvre le secteur du transport ferroviaire domestique des passagers. Bruxelles souhaite aussi la mise en oeuvre de l'accord sur la réforme du marché du travail conclu en janvier par les partenaires sociaux. Il faut "lancer en urgence une réforme de l'assurance chômage avec les partenaires sociaux pour assurer qu'elle rend attractif le retour au travail", dit aussi la Commission. "C'est un message d'exigence qui est en ligne avec les préoccupations exprimées par le président français, François Hollande", a estimé le président de la Commission, José Manuel Barroso, lors d'une conférence de presse. 

Venu à Bruxelles mi-mai pour rencontrer la Commission européenne, M. Hollande s'était engagé à poursuivre la mise en place de réformes, "non parce que l'Europe le demanderait mais parce que c'est l'intérêt de la France"


La Commission souhaite aussi que la France poursuive ses efforts de simplification de la fiscalité: taxe sur les sociétés, élargissement de la base de l'impôt sur le revenu, ramener les taux de TVA proches de la moyenne européenne, transférer une partie de la fiscalité sur le travail vers l'environnement et la consommation. 


Elle évoque aussi la simplification administrative de l'Etat via la future loi de décentralisation. 


La Commission a accordé deux ans de plus à la France, jusqu'en 2015, pour ramener son déficit public dans les clous européens, soit sous la barre des 3% du PIB. "Le fait qu'on donne deux années de plus n'est pas une solution de facilité, c'est une exigence de poursuivre dans le sens des réformes qui sont indispensables. La France a perdu depuis 10 ans, peut-être même 20 ans, en compétitivité. C'est pourquoi il faudra faire ces réformes", a affirmé M. Barroso".
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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 22:17

I - Un processus de convergence dans une étape décisive

En 2013 Initié début 2012 par l'appel «Ce monde n'a aucun sens, inventons-en un autre » puis par la convergence de plusieurs organisations politiques, le processus de regroupement de la gauche alternative à l'échelle nationale est en marche. Ce processus s'appuie sur deux démarches complémentaires toutes les deux indispensables : l'impulsion partagée par des militant-e-s d'organisations et de mouvements sociaux et altermondialistes d'une part, l'engagement d'organisations politiques d'autre part.

Elles sont toutes les deux indispensables car : 
 
- l'engagement des organisations politiques est indispensable pour mettre fin à l'émiettement et construire une nouvelle force politique commune. Le processus de convergence doit en effet s'enrichir des apports théoriques et des enracinements militants de chaque organisation ou courant. 
- la participation au processus, dès le départ, de militantes et militants de mouvements sociaux et altermondialistes est tout aussi indispensable pour construire une force politique large rompant avec des formes politiques à l'ancienne et une cartellisation étriquée. 

Elle sera une concrétisation du refus de la logique de subordination du mouvement social à la sphère politique. 

Malgré des tensions inévitables, le pari de la complémentarité contre la concurrence ou la mise à l'écart s'est révélé positif, et les Alternatifs -d'autres aussi- s'y sont employés de manière constante. C'est l'un des éléments du mandat donné par le congrès de 2012 et les coordinations qui ont suivi aux représentant-e-s des Alternatifs dans le processus. 


Celui-ci a connu trois étapes en 2012 : 
 
- le lancement de l'appel. 
- le rapprochement FASE-CA-GA-GU à l'automne avec la déclaration commune puis la publication du bulletin « Trait d'union ». 
- la décision du congrès des Alternatifs de participation au Front de Gauche. 

La seconde étape a été facilitée par la décision très rapide, durant l'été 2012, prise par la Gauche Anticapitaliste de rejoindre le Front de Gauche, et par l'engagement prudent de Gauche Unitaire dans ce processus. Désormais, toutes les organisations étant partie prenante du Front de Gauche, un élément de division objectif entre-elles a été levé. Pour autant toutes les différences d'appréciation sur le Front de Gauche et sur le processus lui-même n'ont pas été réglées. Toutefois, cela a permis une accélération de la troisième étape. 

Les deux premières réunions nationales « Tous ensemble » (appellation commune décidée au printemps 2012) de juillet et octobre 2012 avaient révélé des hésitations et des divergences, moins sur la conjoncture globale que sur la démarche de convergence à engager -nouvelle force politique ou simple courant d'idées interne au Front de Gauche. 

Un pas en avant décisif a été franchi lors de la réunion nationale « Tous ensemble/Trait d'union » du 19 janvier dernier : le cap a été mis clairement sur le projet de construction d'une nouvelle force politique. Et ce projet a été confirmé par les débats de la dernière réunion nationale du 20 avril. On peut donc considérer qu'une quatrième étape a commencé en 2013. 

Pour les Alternatifs, il s'agit d'une avancée importante par rapport à l'objectif affiché depuis plusieurs congrès de constitution d'une nouvelle force politique rouge/verte/violette combinée à notre inscription dans un cadre plus large d'alliance de la gauche de transformation sociale et écologique. 

II. Questions sur le processus en cours

Pour autant, des questions demeurent posées, à un double niveau, celui de l'alliance large comme celui de la nouvelle force politique : 

 II/1 le Front de Gauche

 Le Front de Gauche, s'il est un cadre majeur pour une alliance large, ne la constitue pas pour autant complètement : Il s'inscrit dans un processus européen, mais qui prend des formes différenciées. 
En Allemagne, Die Linke est essentiellement structurée autour de courants sociaux-démocrates de gauche et post-communistes. En Grèce ou au Portugal coexistent des partis fortement identitaires se réclamant de la tradition communiste, et des forces alternatives à l'origine composites mais tendant à s'unifier, Syriza et le Bloco de Esquerda. 

Le Front de Gauche français regroupe un plus large éventail de force, avec deux organisations majeures, le PCF et le PG, qui s'enracinent dans une histoire longue de la gauche française, ainsi que des courants se réclamant de l'écologie et de l'autogestion ou/et issus de la tradition marxiste révolutionnaire ou alter-communiste : nous agissons pour le rassemblement de ces courants. 

Des questions se posent sur certaines limites que connaît le Front de Gauche actuellement : Tout d'abord, des limites demeurent dans son programme encore basé implicitement sur « L'Humain d'abord ». Ainsi, même si le contenu de ses derniers textes de références est globalement correct avec l'objectif de droits nouveaux des salarié-e-s dans les entreprises et de reprise de l'outil de travail par celles/ceux-ci, des questions clés sont sous-estimées ou restent encore en débat : sortie du nucléaire, refus des grands projets inutiles et imposés, importance de la RTT, de la précarisation ou encore de l'expérimentation autogestionnaire au-delà du monde du travail. 

De même, des limites demeurent dans le fonctionnement d'un Front de Gauche encore trop cartellisé avec des difficultés à mettre en œuvre une véritable démarche citoyenne qui lui fasse passer un cap politique. 

Enfin, si l'objectif du Front de Gauche de trouver des alliances du côté de nouveaux courants de gauche ou écologistes est juste, une partie de l'écologie et de la gauche radicale (NPA et libertaires notamment) restés à l'extérieur du Front de Gauche est peu prise en compte dans une perspective d'élargissement. 

Nous visons donc à la fois : 
 
 - une progression politique d'ensemble, un élargissement et un enracinement social plus forts du Front de Gauche. 
 - la convergence en son sein des courants engagés dans le processus « Trait d'Union/Tous ensemble » pour construire une nouvelle force politique à part entière.
 

II/2 La nouvelle force

La nouvelle force politique n'est pas clairement identifiée par une partie des organisations comme une force de gauche alternative (notamment du côté de GU, où se poursuit le débat sur la perspective même d'une nouvelle force). Cette difficulté est réelle malgré la convergence affichée du social et de l'écologie, d'une même analyse globale et systémique du capitalisme -auquel un projet rouge à l'ancienne serait incapable de répondre-, et de la nécessité d'un fonctionnement ouvert, pluraliste et démocratique différent des partis traditionnels. 

L'enjeu est majeur de ne pas construire cette nouvelle force autour d'une "culture dominante" ce qui ne répondrait pas aux tâches de l'heure. La radicalité et l'ouverture à la nouvelle culture politique représentée par l'altermondialisme ou leS Indigné-e-s sont indispensables à l'émergence d'une nouvelle force. 

Une autre difficulté réside dans le fait que pour beaucoup d'organisations -mais pas pour les Alternatifs- le cadre du FdG apparaît comme l'unique lieu de polarisation à gauche du PS, ce qui tend à sous-estimer, au-delà de l'investissement dans le FdG, la nécessité d'une ouverture aussi à l'extérieur de ce périmètre en termes d'initiatives, de contacts et d'unité d'action la plus large. 

Pour autant, l'aspect positif de l'étape en cours l'emporte, d'autant plus que la méthode de travail adoptée lors de la réunion nationale du 20 avril porte ses fruits : elle permet la mise en commun de textes des différentes organisations pour faire consensus autant que faire se peut, elle rend possible les travaux d'écriture collective par thèmes brassant l'apport de militant-e-s des diverses organisations et celui des animateurs et animatrices des mouvements sociaux et altermondialistes, ce à quoi nous tenons particulièrement. 
 

III. Quel enjeu immédiat pour le processus de convergence ?

L'enjeu immédiat est la réussite du prochain rendez-vous : celui de la rencontre nationale du 15 juin à Paris. Le but n'est pas celui d'une nouvelle réunion nationale de type réunion de travail au format comparable (quelques dizaines de participant-e-s, en forte majorité de la région parisienne hormis la délégation des Alternatifs) à celui des précédentes réunions, mais d'une rencontre plus large de personnes représentatives du processus en cours. 

Une coordination souple fonctionne d'ores-et-déjà à l'échelle nationale mais aussi dans une trentaine de départements dans lesquels se sont regroupé-e-s les membres et proches des diverses organisations existantes, et des militant-e-s sans appartenance politique. Ces expériences et ce qu'il se passe « en bas » constituent des éléments décisifs de la réussite et de l'ancrage du processus. Dans quelques départements, le regroupement a pris la dénomination de Gauche Alternative. 

Réussir le rendez-vous du 15 juin, c'est précisément le préparer dès maintenant dans les régions et les départements avec le plus grand nombre, notamment sur la base des textes préparés depuis plusieurs semaines, et qui doivent contribuer à un large débat, pour que chacun-e de celles et de ceux qui se sentent partie prenante du processus puisse se l'approprier, en débattre à l'échelle locale, construire une orientation partagée, et participer à la rencontre nationale du 15 juin. 

L'enjeu est clair : franchir un palier et ouvrir immédiatement et davantage encore le processus au-delà des organisations, même si celles-ci doivent pleinement jouer leur rôle. 

Les Alternatifs s'investissent sans réserve pour la réussite de ce rendez-vous et de ce processus pour la création d'une nouvelle force politique, en étant pleinement conscients que cette nouvelle force ne sera pas un élargissement des Alternatifs ou de toute autre organisation partie prenante.

Pour rassembler largement, elle devra combiner sur un pied d'égalité la participation active de toutes et tous, membre ou non de formation politique, de collectifs unitaires dans les villes ou les départements, et des organisations et courants politiques . 

Pour leur part, dans ce processus, Les Alternatifs porteront la perspective d'un parti-mouvement. 

Lors de leur congrès de novembre 2013, Les Alternatifs se prononceront sur ce processus au regard des orientations adoptées lors du congrès extraordinaire de 2012. S'il leur paraît positif, ils investiront pleinement leur patrimoine politique et militant dans la constitution de cette nouvelle force selon des modalités dont ils discuteront largement en leur sein, intégrant notamment la possibilité pour les organisations de s'y maintenir de manière transitoire en tant que telles, si elles le souhaitent. 

La situation globale à l'échelle nationale et européenne demeure extrêmement préoccupante et la crise s'approfondit dans tous les domaines : une alternative est nécessaire à une échelle de masse. C'est en ayant ce contexte à l'esprit que nous mesurons les avancées importantes de ces derniers mois, et abordons les prochaines échéances avec vigilance mais aussi avec confiance et détermination.
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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 08:30

Mairie de Sablé 

 



  

     François Hollande a été élu Président de la République en mai 2012 avec le slogan: "Le changement, c'est maintenant !". Mais en ce qui concerne, entre autres, les collectivités locales, c'est la continuité avec les politiques inscrites dans la logique du libéralisme économique européen.


     L'austérité a été maintenue et même aggravée, asséchant les ressources des communes et des intercommunalités et creusant toujours plus le fossé entre une minorité de privilégiés et la majorité de la population dont les conditions et milieux de vie se dégradent (dans des domaines essentiels comme l'habitat, les Services Publics ou l'aménagement et l'environnement) .


     Le poids de l’intercommunalité, sous sa forme actuelle, dans la gestion et l’aménagement des territoires s'accroit, avec en particulier l’extension de transferts de compétences fait que les citoyens sont de plus en plus éloignés des décisions qui les concernent.


     De "grands projets inutiles" sont imposés contre l'avis des populations, dégradant les  milieux et distrayant des ressources pour des projets économiquement et socialement utiles. 

 

     Les nouvelles lois de décentralisation ne remettent pas en cause la mise en concurrence des territoires et s’accompagnent de transferts importants de charges et donc de fiscalité.

     Nos candidats-tes  veulent contribuer dans une démocratie active à la construction du projet de leur collectivité locale 

 

     C'est un mouvement de résistance et d'alternative qu'il s'agit de créer et de développer dans la durée pour faire de la commune et de l'intercommunalité des lieux privilégiés d'appropriation citoyenne et populaire du débat et de la décision politiques, et un point d'appui pour les luttes (re/municipalisation du service de l'eau, services publics de proximité ...)


     Autogestionnaires, nous considérons que la démocratie est l'affaire de tous et toutes à tous les niveaux (du quartier ou du village jusqu'à la métropole et la région). Le système actuel de démocratie représentative est en crise. Il est souvent réduit à son expression minimale, le droit d'aller voter tous les six ans. Notre réponse passe par une pratique de débats constants et l'existence de contre-pouvoirs.

 


     Écologistes, nous voulons un aménagement des territoires équilibré, un cadre de vie de qualité, la préservation des ressources naturelles, de la biodiversité, du patrimoine commun (l'espace, l'eau, l'air... ) Nous voulons mettre en place la transition énergétique et la conversion écologique de la société.


     Féministes et altermondialistes nous agissons pour l'égalité entre femmes et hommes, Français et étrangers. Le féminisme est consubstantiel au projet des Alternatifs. Il irrigue nécessairement chaque activité que nous menons. La mixité, la parité, l’égal accès aux responsabilités sont pour nous incontournables.


     Solidaires, nous appliquons le principe: "chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins" dans toute politique sociale, sportive, culturelle... et nous défendons l'égalité d'accès aux services publics.


     Ces propositions s'appuient sur des expérimentations citoyennes ou des réalisations alternatives, de nombreuses collectivités à l’étranger, et sur l'expérience des militant-e-s et des élu-e-s autogestionnaires.


     Nous nous situons dans la perspective d’un projet alternatif de société : penser global et changer local : oui ça vaut la peine, avec le plus grand nombre, de se mettre en mouvement ici et maintenant !


     La situation politique appelle lucidité et détermination : la pression néo libérale s'accroit à l'échelle de l'Europe, les reculs du gouvernement face à cette pression confortent la tentative de l'extrême droite de capter la colère populaire, le désespoir social peut conduire à une abstention de masse.


     Il est indispensable que se rassemble et agisse une gauche de transformation sociale et écologique large, en lien et en dialogue avec les mobilisations  et alternatives locales, une gauche pour :

 
          - une démocratie active
          - la conversion écologique de la société
          - les solidarités sociales et territoriales
         - le vivre ensemble et les solidarités altermondialistes.                                              


Les Alternatifs, à travers leur Charte Municipale, apporteront leur contribution à ce rassemblement.


L'orientation des Alternatifs


  

     Les Alternatifs jugent indispensable la présence aux Municipales  d'une gauche de transformation à gauche du PS et en alternative à sa politique d'austérité. Leur démarche s'inscrit dans une dynamique   citoyenne qui ne peut se réduire aux accords entre organisations.                                                                                                   


 

      La mise en oeuvre de cette orientation est du ressort des groupes locaux des Alternatifs conformément à notre vision autogestionnaire

     Au premier tour, les Alternatifs agiront pour 
la présentation de listes larges de la gauche de transformation sociale et écologique à gauche du PS et en alternative à sa politique et pour faire barrage à la droite et à l'extrême droite.


     La construction du projet puis des listes passera par échanges entre organisations politiques, mais aussi avec les mIlitant-e-s d'associations, syndicats, collectifs citoyens et auto-organisés porteurs d'alternatives concrètes. Nous voulons contribuer au rassemblement de toutes les forces du Front de Gauche, et, au-delà, rechercher la participation de courants écolo-décroissants, d'extrême gauche (NPA), de la gauche d'EELV ou du PS... 


     Nous souhaitons aussi contribuer par et dans cette démarche à la convergence des courants de gauche alternative.


     Au deuxième tour, les Alternatifs :


- Appelleront à faire barrage à la droite et l'extrême droite
- Défendront une fusion démocratique respectant les votes de premier tour
- Refuseront de cautionner des politiques de régression sociale et écologique
- La participation ou non aux exécutifs locaux  est du ressort de chaque composante politique des listes.
Pour leur part, Les Alternatifs ne participeront pas aux exécutifs dirigés par le PS sauf à obtenir la garantie de leur indépendance.

 

Adopté par la coordination générale des Alternatifs

Paris le 26 mai 2013
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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 14:28

COMMUNIQUE DE PRESSE DU FRONT DE GAUCHE :

 

Le Sénat, mardi 14 mai, puis l'assemblée nationale le 16 mai vont être le théâtre de deux votes importants : sur l'Accord national interprofessionnel (ANI) d'une part, sur les lois d'amnistie sociale et l'interdiction des licenciements boursiers proposés par le groupe FDG d'autre part. Dans les deux cas nous appelons les députés de la majorité gouvernementale à désobéir aux volontés du gouvernement. 

L'ANI ne peut en effet passer au Sénat qu'avec les voix de la droite. C'est la raison pour laquelle le gouvernement avait eu recours au principe du voté bloqué une première fois. La manœuvre ayant échoué, l'heure de vérité approche : le Front de Gauche s'adresse solennellement aux sénateurs socialistes  pour qu'ils n'adoptent pas définitivement ce texte de régression sociale. 

La loi sur l'amnistiée socialequi passe jeudi à l'assemblée s'est, elle, vu refusée par le gouvernement alors qu'elle avait été adoptée au Sénat. Ce volte face de l'exécutif et du groupe PS réjouit la droite et, là encore, le Medef. Les élus EELV ayant déjà annoncé qu'ils voteraient la proposition du FDG, tout va dépendre du vote des députés PS. Il serait indécent qu'un élu de gauche refuse l’amnistie sociale à ceux qui ont résisté pendant cinq ans à la politique de Nicolas Sarkozy !  Ce serait un reniement insupportable et un feu vert à une criminalisation accentuée du mouvement social à l'avenir. C'est pourquoi le FDG appelle ses sympathisants et plus largement les citoyen-ne-s à se mobiliser devant l'Assemblée nationale aux côtés des syndicats le 16 mai à partir de 12h30 pour soutenir ces projets de loi.

La marche du 5 mai a prouvé une large adhésion du peuple de gauche à l'exigence d'une politique alternative. Le refus de l'ANI, l'exigence de l'amnistie sociale et d'une loi sur les licenciements boursiers portent la même aspiration.Il s'agit de rompre avec  l'escalade néo-libérale du gouvernement qui, sur pression de la commission européenne, se prépare à de nouvelles régressions sociales en augmentant la durée de cotisations pour toucher une pension complète ce qui signifie un nouveau recul de l’âge de la retraite !Ce serait une catastrophe supplémentaire pour un gouvernement qui se réclame de la gauche. Le Front de Gauche s’y opposera de toutes ses forces.


Voilà ce que le Front de Gauche dira ce jeudi 16 mai

mais aussi lors des initiatives régionales du premier week-end de juin

 et des assises du 16 juin

dont nous proposons la co-organisation à toutes celles et tous ceux

personnalités, associations, syndicats et forces de gauche

qui partagent les objectifs d’une politique alternative

à celle appliquée aujourd’hui par le gouvernement....  

 

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