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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 14:19

Après de nombreuses mesures d’austérité déjà brutalement appliquées, la nouvelle feuille de route imposée au peuple grec par la finance, le FMI et, en notre nom, par des représentants de l’Union européenne, déstructure et paupérise toujours plus la population et la société.


  • suppression des conventions collectives et dérégulation généralisée du marché du travail
  • baisse de 22% du salaire minimum et gel de ce salaire (600 euros brut/mois) pour trois ans
  • instauration d’un salaire minimum "jeune" (527 euros brut/mois) pour les moins de 25 ans
  • baisse des cotisations sociales et corrélativement réduction de 15% du montant des retraites complémentaires
  • nouvelle baisse des salaires dans la fonction publique et réduction des effectifs (150.000 postes en moins en trois ans)

Ces "réformes" n’ont pas pour but de remédier aux dysfonctionnements du système fiscal, d’imposer à l’épiscopat de participer à l’effort social, de limiter des dépenses militaires extravagantes, ou de limiter les spéculations boursières hasardeuses. Ces "réformes", c’est l’application implacable du libéralisme de guerre à une économie malade.

L’ampleur de cette offensive, la dureté des sacrifices imposés, ouvrent une crise politique majeure : de nouvelles élections sont indispensables, ils provoquent indignation et colère du peuple grec : sa révolte est légitime.

Aucune force politique se réclamant de la gauche ne peut accepter la carcan imposé aux Grecs, aux Portugais, aux Espagnols au nom d’une politique européenne dictée par le capitalisme financier, et toutes doivent combattre le projet Merkel-Sarkozy de traité sur la discipline budgétaire.

 

La solidarité est indispensable, les Alternatifs s’associent à toutes les initiatives de soutien au peuple grec, son combat est le nôtre.

 

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